Les statistiques sont éloquentes. En l’espace de 2 ans, presque 50% des boîtes de nuit ont fermé. De 2008 à 2010, la France a vu baisser le nombre de discothèques radicalement. En tout, ce sont presque 800 établissements du genre qui se sont reconvertis, ont changé d’activité, ont fait faillite ou ont simplement suspendu leurs activités régulières.
Un changement des habitudes
La boîte de nuit n’est plus ce qu’elle était par le passé. La discothèque aujourd’hui, on la perçoit comme une activité des années 70 ou 80. Depuis lors, les choses ont bien changé. Les jeunes préfèrent aujourd’hui se retrouver dans des appartements, chez l’un ou l’autre, dans le cadre de soirées privées, plutôt que de se rendre dans une boîte de nuit où l’addition pourrait être démesurée.
De même, la boîte de nuit n’est pas le cadre propice à certains types de regroupements plus populaires. Les « happenings » et les petites soirées intimes sont plus intéressantes loin du vacarme des DJs et de la curiosité parfois déplacée des inconnus.
De nouveau
x types d’établissements
Une autre des raisons du déclin de la boîte de nuit traditionnel, c’est la préférence qui est donnée à un nouveau type d’établissements. En l’occurrence, les bars à ambiance musicale qui existaient depuis longtemps déjà, mais qui se sont multipliés au cours des dernières années. Pour cause, de tels établissements ont des exigences moindres en matière d’accès, et le cadre est plus propice à l’aspect social des rencontres. Bien plus que les discothèques et boîtes de nuit qui ont leur propre micro-hiérarchie sociale.
Il va sans dire que les discothèques se doivent de se transformer pour survivre à la tendance actuelle. De toute évidence, les discothèques célèbres et les établissements les plus anciens pourront conserver une clientèle qu’ils ont réussi à fidéliser. Mais pour les autres, il faudra tenter des solutions innovantes, afin de capter l’intérêt d’une nouvelle clientèle et de le conserver.
